L'amour de Dieu, l'amour d'un père. Un père pas comme les autres. La parabole du fils prodigue nous décrit un père incroyable, dont le fils infidèle et ingrat réclame sa part d’héritage alors que le père est encore vivant. Elle nous décrit Dieu le père. Quel père est-ce? Quel fils demanderait l’héritage de son père pendant qu’il est encore vivant ? Mais c’est la réaction du père qui est très touchante. Que voulait le plus le père? Un père responsable comment se serait il comporté ? Il n’aurait jamais dû lui donner l’héritage. Il n’aurait jamais dû le laisser dilapider son argent dans les plaisirs et autres. Il n’aurait pas laissé son enfant mourir de faim et devenir esclave, Manger les reste de repas des porcs, Lorsque l’enfant prodigue était de retour, les serviteurs du père accoururent par curiosité pour voir la colère du père par rapport au fils qui avait dilapidé toute sa fortune. Mais à leur grande surprise, c’était plutôt des cris de joie, d’amour, de paix. Le père leur demanda de préparer les tables et de tuer du bétail pour préparer un grand festin. Il a accueilli le fils de manière extravagante. Les action du père pour son fils n’ont aucun sens, à moins qu’il n’attendait de son fils un peu plus qu’un simple comportement de responsabilité. Ce que le père voulait le plus, et c’est ça la clé, il le désirait tellement qu’il était près à tout pour l’obtenir. Une analyse très approfondi du texte nous permettra de le découvrir. Désirait-il que ses enfants demeurent avec lui pour travailler dans les champs toute leur vie ? Non. Ce que le père désirait le plus, c’était une relation d’amour et d’intimité avec son enfant qu’il n’avait pas. Le fils cadet ne pensait qu’à ses plaisir et l’ainé ne se voyait que comme un maître de tâche pour servir dans les champs. Ils étaient tous les 2 à la maison mais n’avaient aucune relation avec le père. Le père n’avait aucune relation d’amour avec les aucun des deux fils. Le père a préféré laisser partir le fils cadet pour qu’il puisse affronter ses propres désirs et sa propre autosuffisance et son autonomie plutôt que de l’obliger à demeurer là par obligation et aggraver son hostilité envers lui et sans vraiment ressentir sa présence et pouvoir être dans la joie. Il aurait pu laisser ces 2 enfants travailler avec lui dans les champs. Il n’aurait jamais dû donner l’héritage à ce fils ingrat et impoli. Mais ce qu’il recherchait le plus et qu’il n’avait pas, c’était cette relation d’amour avec son fils. C’est lorsqu’il a regardé avec nostalgie le genre de nourriture qui était donné aux porcs et non à lui qu’il a réalisé la grâce qu’il avait d’avoir un père meilleur que le fermier pour qui il travaillait. Mais il était encore hésitant, effrayé par la colère qu’il pourrait recevoir de son père. Il prépara un discours confessant son indignité à être à nouveau considéré comme le fils de son père. Mais il n’avait aucune idée d’à quelle point il était aimé par son père, et que même toutes les erreurs et bêtises qu’il avait fait dans le passé ne pouvait entacher cet amour. Ce père voulait juste une relation d’intimité avec ses deux enfants, ils voulait qu’ils sachent à quel point ils étaient aimé et qu’ils en fasse l’expérience. Il ne voulait pas leur obéissance mais plutôt leur cœur. Le père a tout risqué en laissant son fils partir espérant qu’il comprenne par lui-même ce que le père a toujours désiré. Etant père d’un enfant adulte je peux le comprendre. Les meilleurs moment que je passe avec mon fils c’est lorsqu’il m’ouvre son cœur et me raconte ses problèmes et moi de même et l’on partage une intimité ensemble. Le plus grand moment d’intimité que j’ai partagé avec mon père, et je crois que c’est pareil pour lui, mais dommage il n’est plus là pour en témoigner, c’est quand j’étais à l’université, et que j’ai dû lui annoncer que ma copine était enceinte et était hospitalisé, j’avais une très grande peur, j’ai cru qu’il allait me tuer car je vivais dans le péché, mais à ma grande surprise, il m’a consolé et donné des conseil, et il prit de l’argent et me donna pour ses soin. Je crois que c’est une telle relation d’intimité que Jésus a avec son père, ils ne se cachent rien, Dieu montre tout et dit tout à son fils et ne le manipule pas par quoi que ce soit qu’il faisait, le fils ne fait que ce qu’il voit faire au père. Les deux sont unis et ne forment qu’un. Tout ceci explique pourquoi le père l’a laissé partir en premier lieu et pourquoi il s’est précipité aussi fort pour l’embrasser. Il savait que le péché de son fils avait été une punition suffisante. Il a couru parce qu’il ne voulait pas que son fils souffre une seconde de plus que nécessaire. Sa douleur l’avait ramené à la maison. Rien d’autre n’avait d’importance. Dieu ressent la même chose pour vous. Il n’est pas intéressé par votre service ou par votre sacrifice. Il veut seulement que vous sachiez combien il vous aime et espère énormément que vous choisirez de l’aimer à votre tour. Si vous réussissez à comprendre cela, alors vous verrez que tout le reste de votre vie se mettra en place. Mais si malheureusement vous manquez cela, alors rien d’autre ne fera la différence. VIVRE MOINS AIMÉ Quand pensez-vous que le père aimait le plus son fils. Au moment de sa rencontre sur la route avec son fils ? Ou au moment où il lui a donné tout son héritage ? A aucun moment il ne l’aimait plus. Il aimait de la même manière tout au long du processus. Son amour pour son fils n’a jamais été variable. C’est la perception de l’amour du père par le fils qui elle était variable. Il a vécu comme ci il était moins aimé par son père dans la majeure parti de cette histoire. Quand il a réclamé son héritage, il était moins aimé, quand il l’a dilapidé dans les excès, il était moins aimé, même quand il vivait esclave, il était moins aimé par son père, mais finalement, quand il est retourné à la maison, dans sa robe et ses sandales, assis à la table de son père, les dents croquants le morceau de poulet, il était aimé, mais il a toujours été aimé, c’était juste qu’il pouvait dès lors arrêter de vivre comme ci il n’était pas aimé de son père ; car l’amour de son père n’a jamais varié vis-à -vis de lui. Ceci est semblable à notre vie, nous passons la plupart de nos vie à vivre moins aimé ; lorsque nous avons peur que Dieu nous demande un sacrifice horrible, nous vivons moins aimé ; lorsque nous vivons dans le péché, nous vivons moins aimé. Lorsque nous cédons à l’anxiété dans l’écrasement de nos circonstances, nous nous sentons moins aimés ; Lorsque nous essayons de gagner la faveur de Dieu par nos propres efforts, nous vivons moins aimé, lorsque nous sommes pris dans des obligations réligieuses de nous rendre acceptables pour lui nous sommes moins aimés. C’est l’histoire du frère ainé, à la fin de l’histoire, il était tellement en colère contre son père pour avoir accueili son frère égaré, qu’il n’est même pas venu accueillir son frère pour fêter. Il était resté avec son père et ne poursuivait jamais ses propres objectifs, mais manquait toujours la relation que son père voulait avec lui. Il ne se voyait que comme un esclave et voyait chaque demande de son père comme une corvée onéreuse. Le premier fils représente ceux qui fuient Dieu en se livrant à leur propre égoïsme. Le premier fils représente ceux qui travaillent durement et avec acharnement pour impressionner Dieu par leur engagement. Craignant les conséquences de décevoir Dieu, ils sont esclaves pour lui. Mais ils n’arrivent jamais à la profondeur de la relation que Dieu veut avec eux. A l’époque de Jésus, les pharisiens se comportaient de la même manière, comme beaucoup des gens aujourd’hui qui sont pris dans de nombreuses activités religieuses, mais passent à côté de ce que celles-ci symbolise réellement, de ce qu’est de vivre dans l’amour du père. Il est important de savoir ce que le père ressent pour nous. Jésus Christ termine la parabole d’une manière impressionnante, le fils cadet était à table avec le père appréciant sa nouvelle relation avec lui. Le fils ainé toujours dehors à évaluer ses différentes options. Saura-t-il à quel point il était aimé et se joindra à la célébration, ou alors continuera-t-il à se plaindre de l’injustice de son père en demeurant dans la colère seule à l’extérieur? Le choix lui appartient tout comme il nous appartient aujourd’hui. Vous savez dès maintenant à quel point Dieu vous aime, n’est-il pas temps que vous le découvriez ? EPHESIEN 3 : 17-19 16 afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, 17 en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, 18 vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, 19 et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.…